Un projet novateur ayant pour objet d’élaborer des indicateurs de performance de l’aménagement forestier a marqué une étape importante avec la publication de la "Panoplie" de critères et indicateurs, qui aide les utilisateurs à élaborer des ensembles de critères et indicateurs adaptés, pour apprécier les conditions qui indiquent si une forêt donnée a des chances de survivre à long terme.

Les recherches du CIFOR ont montré qu’un accroissement de la productivité agricole ne dissuade pas toujours les agriculteurs des pays en développement de défricher de nouvelles surfaces en vue de la culture itinérante, comme le croient de nombreux experts. En fait, les progrès techniques accélèrent souvent le déboisement, en rendant la culture de terres marginales plus profitable.

En janvier, un instrument destiné à aider l’aménagement des forêts et de l’utilisation des terres est passé de l’état de concept à celui de prototype opérationnel, dénommé FLORES (Forest Land Oriented Resource Envisioning System). Une fois achevé, ce système aidera à des prises de décisions réalistes mettant en jeu les interactions entre forêts, terres agricoles et communautés.

Le travail de terrain s’est activé dans la forêt de recherche de Bulungan au Kalimantan oriental (Indonésie), où un nouveau camp de base et autres installations ont amélioré les conditions de la recherche. Les études qui y sont entreprises par le CIFOR et par de nombreux partenaires visent à élaborer des modèles de techniques d’aménagement forestier.

Les analyses effectuées par le CIFOR sur les effets de la crise économique en Indonésie sur les populations des communautés rurales et sur les forêts du pays ont été enregistrées sur le site Internet du CIFOR, et sont réactualisées régulièrement. Elles sont consultées par des dirigeants, fonctionnaires gouvernementaux, analystes et journalistes dans une période de changements économiques et politiques profonds.

Les capacités renforcées de "cyberespace" ont considérablement amélioré la communication entre les chercheurs du CIFOR et leurs collaborateurs à travers le monde. Le site Internet du centre a entrepris un "lifting", et le lancement d’IntraCIFOR fournit maintenant une source centralisée d’information interne facile à utiliser.

Lors d’une réunion tenue en septembre aux Pays-Bas, le CIFOR a joué un rôle essentiel dans les discussions qui se sont déroulées à l’intérieur du GCRAI sur les moyens d’intensifier la recherche sur l’aménagement intégré des ressources naturelles.

Le Programme Produits forestiers et population a achevé les essais initiaux d’une technique d’analyse prometteuse en vue de déterminer si certains produits forestiers non ligneux des pays tropicaux offrent de bonnes perspectives de commercialisation.

Les chercheurs du CIFOR ont largement contribué à une révision par la Banque mondiale de sa politique de 1991 en matière de forêts. Les orientations futures de la Banque refléteront vraisemblablement une prise de conscience des risques de déboisement accru que les prêts et les activités de développement peuvent involontairement entraîner.

Un travail initial a commencé en vue d’élaborer un plan stratégique pour la recherche du CIFOR en Afrique au sud du Sahara. Ce plan qui doit être achevé en 2000 désignera les domaines dans lesquels le CIFOR entend intensifier son assistance à la communauté des chercheurs forestiers d’Afrique pour aider le continent à répondre à des besoins urgents de développement.

Lors d’une réunion du Conseil d’administration en juin à Belém, le CIFOR a revivifié sa coopération avec l’EMBRAPA, organisme national du Brésil pour la recherche agricole. De nouvelles recherches conjointes sont prévues sur les problèmes qui se présentent en Amazonie, le plus grand massif de forêt dense tropicale subsistant dans le monde.

La plupart des méthodes d’évaluation de la biodiversité ignorant les besoins et les valeurs des populations vivant en forêt, le CIFOR a lancé un projet pilote en vue de rechercher une approche plus large.

Le Programme de cogestion adaptative a réuni des experts chevronnés en matière de projets de foresterie communautaire dans plusieurs pays afin de rechercher les moyens de renforcer la diffusion des nouvelles méthodes de cogestion adaptative actuellement à l’étude.

Lors d’une "Journée de l’Indonésie" qui s’est tenue en septembre conjointement avec une réunion du Conseil d’administration, le CIFOR a présenté à des fonctionnaires indonésiens et des donateurs internationaux un exposé sur l’impact des importants travaux du centre dans son pays hôte. Des représentants de nombreuses organisations de recherche partenaires en Indonésie ont également participé.

Le CIFOR et l’Union internationale des instituts de recherches forestières ont appelé le Fonds mondial pour la protection de la nature à inclure les forêts exploitées dans son action d’appui à la protection de la biodiversité. Etant donné que seulement quelque 10 pour cent de la surface totale de forêts seront affectés à la conservation, il est essentiel, affirme le CIFOR, de protéger la biodiversité dans les 90 pour cent restants.

Afin de saluer l’entrée dans le nouveau millénaire, le CIFOR a parrainé un concours de calendrier artistique parmi les écoliers de différents pays où il mène des recherches. Parmi les dessins sur le thème de "Ma vision de la forêt", celui du jeune Chinois Xie Chao, reproduit ici, a été choisi pour la nouvelle affiche du CIFOR.

L’esprit d’équipe parmi les chercheurs du CIFOR a été renforcé par un séminaire qui s’est tenu en septembre à Ubud dans l’île de Bali. Il en est ressorti des initiatives en vue de promouvoir une recherche plus interdisciplinaire et une meilleure conception commune de la recherche au CIFOR.

Le programme d’évaluation d’impact a entamé sa première étude de cas, consistant en une évaluation des effets du projet du CIFOR sur les critères et indicateurs.

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