Le CIFOR-ICRAF et la CEEAC organisent la première assemblée générale du Groupe interdisciplinaire sur le climat en Afrique centrale (GTAC) à Kinshasa.[UW1]
Kinshasa, République Démocratique du Congo, 5 octobre 2022 – Le Centre pour la recherche forestière internationale (CIFOR) et le Centre de recherche international en agroforesterie (ICRAF) en partenariat avec la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) et le Centre d’Application et de Prévision Climatologique de l’Afrique Centrale (CAPC-AC), organiseront la première réunion du comité de mise en place de l’Assemblée Générale du Groupe interdisciplinaire sur le climat en Afrique centrale (GTAC) à Kinshasa du 6-7 octobre 2022.
Cette réunion permettra de partager les progrès déjà réalisés vers la création groupe interdisciplinaire sur le climat en Afrique centrale, ainsi que de définir les synergies d’actions entre le Groupe ainsi que ses relations avec le Groupe de Travail Climat de la COMIFAC, le Réseau des Etablissements d’Enseignement Supérieur et des Institutions de Recherche d’Afrique centrale (REESIRAC) et le Département Environnement, Ressources Naturelles, Agriculture et Développement Rural de la Commission de la CEEAC.
Les participants, parmi lesquels les chercheurs et enseignants-chercheurs travaillant sur les thématiques de changement climatique, prévisions et prévisibilités impacts économiques et sociaux en Afrique centrale, travaillerons sur le cadre institutionnel de la CEEAC sur le climat et ses impacts et les initiatives de synthèse des informations scientifiques.
Eu égard à ce qui précède sur la nécessité d’avoir un tel groupe de travail dans la sous-région, les discussions porteront sur la visibilité des missions du GTAC, sa contribution dans la diplomatie environnementale de la CEEAC telle qu’inscrite dans son plan stratégique indicatif moyen-terme 2021-2025, le processus de mise en œuvre du Système de l’Économie Verte en Afrique centrale (SEVAC) en général et des activités des Etats membres de la CEEAC en matière de lutte contre les effets du changement climatique en particulier.
‘Les régions en développement telles que l’Afrique Centrale sont les plus vulnérables à aux changement climatiques en raison de leur dépendance à l’agriculture, à la foresterie et les ressources en eau. Il est important de collecter et d’analyser des données qui peuvent guider la prise en compte de la science dans la mise en place des politiques sur les forêts en l’Afrique Centrale,’ explique Richard Eba’a, Coordinateur scientifique au CIFOR.
Afin de mettre en place des conditions d’adaptation et résilience face aux effets de variabilité et changements climatiques, fondés sur des données scientifiques, la Commission de la CEEAC a organisé en prélude à cette réunion, deux webinaires avec l’appui technique de la Commission des Forets d’Afrique centrale (COMIFAC), du CAPC-AC et du CIFOR. L’intérêt des webinaires était de fixer les esprits sur les enjeux politiques, diplomatiques, socio-économiques et écologiques que présente la lutte contre les changements climatiques, non seulement pour l’Afrique centrale, mais également la planète toute entière en raison de la place et du rôle des forêts du bassin du Congo dans la séquestration du carbone au niveau mondial, et le rôle que joue la région dans la régulation du climat de la planète.
L’événement fait suite à la réunion scientifique en cours à Kinshasa qui réunit plus de soixante ministres de l’environnement et/ou de l’énergie ainsi que des représentants des groupes de négociation, du secrétariat de la CCNUCC et des représentants de la société civile pour explorer les thèmes qui constitueront l’ordre du jour des débats lors de la COP27, prévue en novembre 2022, à Charm el-Cheikh, en Égypte.
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