Résumé
- Si les femmes des peuples autochtones (PA) et des communautés locales (CL) tributaires des forêts jouent un rôle capital dans la gestion des forêts, elles sont pourtant souvent écartées des prises de décisions dans les actions qui concernent leurs forêts.
- Globalement, un risque existe de reproduire les erreurs de conception et de mise en œuvre des premières actions REDD+ en faveur de la conservation et du développement, lesquelles ont échoué à prendre en considération le droit des femmes et l’égalité de genre ; des normes de garanties pourraient être envisagées pour faire évoluer ces pratiques.
- Notre analyse montre qu’en dépit d’une prise en compte d’avancées notables sur l’égalité de genre dans les garanties, beaucoup reste à faire.
- La plupart des normes incluent des critères liés au genre dans les questions de droits sur les terres et les ressources naturelles, mais une seule mentionne spécifiquement la protection de ces droits pour les femmes issues des PA et CL.
- Ces normes prévoient toute une gamme d’obligations en matière d’égalité de genre dans les mécanismes de partage des bénéfices de la REDD+, allant de stratégies qui garantissent aux femmes l’égalité d’accès aux bénéfices, à celles qui veillent à la participation des femmes dans l’élaboration de ces mêmes mécanismes.
- Pour autant, seules deux normes exigent que les mécanismes de plaintes tiennent compte du genre ou soient accessibles aux femmes. Cet aspect doit être prioritaire pour réduire l’écart entre l’impact théorique et réel de ces normes.
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Publication year
2024
Authors
Sarmiento Barletti, J.P.; Heise Vigil, N.; Garner, E.; Larson, A.M.
Language
French
Keywords
gender, indigenous people, forest management, landscape conservation, local community