s:1239:"%T Pour une adéquation entre les flux financiers internationaux et la mise en oeuvre du plan de convergence de la COMIFAC %A Eba’a Atyi, R. %A Tchuente, V. %A Pokem, D. %X Les forêts d’Afrique centrale, qui incluent le bassin du Congo, jouent un rôle essentiel au niveau mondial, car elles contribuent à la régulation du climat global, ce qui leur a souvent valu d’être désignées comme « second poumon forestier tropical de la planète ». Le stock de carbone de leur biomasse et de leurs tourbières est estimé à 80 milliards de tonnes, soit près de dix années du total des émissions mondiales de dioxyde de carbone1. Les forêts non perturbées d’Afrique centrale absorbent désormais plus de carbone que celles d’Amazonie (Dalimier et al. à paraître) et d’Asie du Sud Est et constituent ainsi à date le plus important puits de carbone tropical2. D’après les récentes estimations des chercheurs du Global Forest Watch (GFW), les forêts du bassin du Congo séquestrent encore 600 millions de tonnes de CO2 de plus qu’elles n’en émettent par an. La moyenne de leurs émissions stagne à 530 millions de tonnes tandis que la moyenne d’absorption atteint 1,1 milliard de tonnes de carbone. ";