L’étude révèle qu’il existe une multiplicité de fonds multilatéraux ainsi que des possibilités de financement pour le secteur de la forêt et de l’environnement, en mettant davantage l’accent sur le financement REDD +. Malgré la complexité et les exigences strictes du financement REDD+, ainsi que les défis de la coordination nationale et des bailleurs de fonds, la RDC bénéficie des engagements REDD+ les plus importants en Afrique. On s’attend à ce qu’il signe un achat de réduction des émissions
Accord (ERPA) avec la Banque mondiale d’ici 2020. Au niveau régional, le artenariat pour le carbone forestier (FCPF), le Fonds vert pour le climat (GCF), L’Initiative pour la forêt d’Afrique centrale (CAFI) et éventuellement l’UE deviendront les principales sources de financement multilatéral.
En ce qui concerne le financement privé, il existe relativement peu de données disponibles en l’absence de données centralisées.
La Déclaration de New York sur les forêts, une initiative mondiale à multipartite pour les forêts et la coopération allemande visent à catalyser l’investissement privé dans les forêts tropicales. Bien que les fonds multilatéraux et bilatéraux restent largement insuffisants, l’objectif est de lier les produits de base sans déforestation et les investissements agricoles durables aux investissements forestiers dans les pays bénéficiaires. Cette initiative multipartite est soutenue par des financements mixtes, des partenariats public-privé et des initiatives privées telles que : AFR100, Le Fond Eco.business, le Fonds pour le commerce et les investissements dans l’agriculture en Afrique (Allemagne), le Fonds pour les moyens de subsistance, le Partenariat avec le Moringa et Le Fond pour le climat Althelia.
Pour les pays d’Afrique centrale, le dialogue et la coopération avec l’Allemagne et la France doivent être renforcés afin de bénéficier des opportunités de financement du climat et de la biodiversité. La conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique (COP15) de 2020 devraient accroître davantage leurs engagements financiers.
En outre, l’engagement de l’UE en faveur du financement de la REDD+ devrait favoriser les pays africains qui sont déjà impliqués dans l’accord de partenariat volontaire et le processus de gouvernance et de commerce de l’application des lois forestières. L’Allemagne et la France seront même davantage impliquées dans le secteur forestier, en gérant les fonds délégués au nom de l’UE. Prioriser les instruments de financement existants pour l’environnement et le secteur forestier et l’appropriation de nouveaux instruments sont essentiels pour les pays d’Afrique centrale. Elle a le potentiel de mobiliser l’assistance technique afin de renforcer le climat gouvernemental et la coordination multisectorielle des forêts. La coordination régionale doit assurer la cohérence des actions entre les différentes institutions et initiatives (COMIFAC / CAFI) impliquées. La clarification et/ou la spécialisation des interventions bilatérales des donateurs et des aperçus multilatéraux contribueraient à réduire la fragmentation de l’aide. Enfin, la participation à des partenariats public-privé initiés par la coopération allemande au développement et la mobilisation de fonds de capital-investissement et d’impact devraient être envisagée.
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https://doi.org/10.17528/cifor/007415Altmetric score:
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Publication year
2019
Authors
Boone, C.; Arliguié, U.; Vauchel, E.; Eba’a Atyi, R.; Guizol, P.; Mbonayem, L.
Language
French
Keywords
forest management, finance, climate change, investment