Cet article cherche à comprendre l'évolution de la responsabilité sociale d'entreprise lors de deux phases de privatisation. En effet, une entreprise publique camerounaise de caoutchouc a été rachetée par une entreprise singapourienne. Celle-ci a été rachetée par la suite par une entreprise d'État chinoise. La recherche a révélé que les deux differents propriétaires internationaux ont hérité d'un certain nombre de problèmes et de conflits non résolus, tels que la prise de possession des terres coutumières des communautés locales par le gouvernement sans compensation, le manquement aux clauses conventionnelles de remettre une part du capital de la compagnie aux employés, ainsi qu'une amélioration de conditions d'emploi et d'augmentation des effectifs non satisfaisantes. Certains indices préliminaires montrent que les investisseurs chinois pourraient avoir un intérêt plus fort dans la réforme et la revitalisation de la compagnie, que ce soit pour l'accroissement de la production et de l'efficience, ou pour appliquer les standards de responsabilité sociale d'entreprise. Cependant, il reste à prouver que le secteur bénéficiera plus largement aux communautés locales et aux employés, au vu des problèmes et conflits pré-existants bien ancrés dans cet environnement social.
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https://doi.org/10.17528/cifor/006191
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