s:2726:"%T Domestication, genre et vulnérabilité: participation des femmes, des jeunes et des catégories les plus pauvres à la domestication des arbres agroforestiers au Cameroun %A Essomba, H %A Mekongo C B %A Kamga A %A Degrande, A. %X La domestication des arbres fruitiers et médicina ux locaux, initiée par l’ICRAF et partenaires au Cameroun en 1998, vise l’augmentation, la stabilisat ion et la diversification des sources de revenus des paysans et l’amélioration des soins de santé dans les zones rurales, tout en encourageant le développement des pratiques agroforestières durables. Dans ce contexte, la domestication est donc un outil de gestion des ressources naturelles qui nécessite l’implication de tous les acteurs. Cependant, depuis son introd uction en milieu paysan, la participation des groupes vulnérables aux activités de domesticati on a été très variable. En 2004, la proportion de femmes dans les groupes de domestication varia it de 0 % à 53 % des membres, tandis que celle des jeunes allait de 0 % à 70 %. Les catégories les plus pauvres dans les communautés, telles qu’identifiées par des personnes ressources en utilisant le classement participatif de bien-être, n’étaient pas représentées dans les groupes pilo tes de domestication. Il semble normal que les pionniers qui participent au développement de nouvelles technologies se raient des personnes capables de prendre des risques et d’attendre que les bénéfices se manifestent plus tard, et non les plus pauvres ou les plus vulnérables. Cependant, il devient impératif d’impliquer ces groupes défavorisés au stade de la dissémination de la domestication afin d’obtenir un impact beaucoup plus large sur les conditions de vie des paysans. Ainsi, la présente étude a comme objectif d’identifier le s contraintes et opportunités qui affectent l’adoption de la domestication des arbres locaux pa r les femmes, les jeunes et les plus pauvres en vue de développer des st ratégies de dissémination appropri ées, susceptibles d’améliorer leur participation. A cet effet, des discussions de groupes et des interviews individuelles ont été conduites en 2003 avec des femmes, des jeunes et des plus pauvres dans 8 villages où la domestication est pratiquée depuis 1999. En 2004, des études plus approfondies ont examiné les différences qui existent entre femmes mariées, cél ibataires et veuves en ce qui concerne leur participation aux activités de domestication. Ces différences résulteraient des différences en terme de leurs droits de propriété sur la terre et les arbr es, leur accès à l’information et leur rôle et statut dans le ménage et dans la communauté. ";