La bioénergie provenant de plantes dont les graines sont oléagineuses ou de bois pouvant être converti en énergie de biomasse a le potentiel de produire une énergie propre, de garantir les moyens de subsistance des populations rurales et de restaurer les terres dégradées, aidant ainsi les pays à atteindre leurs objectifs en matière de changement climatique et de développement durable. La bioénergie peut également renforcer l’incitation économique du secteur privé et des groupes communautaires à entreprendre des efforts de restauration. Elle doit être gérée avec soin à l’échelle du paysage pour éviter de déplacer les cultures vivrières ou de favoriser le défrichement.
Le travail du CIFOR Allemagne gGmbH et du CIFOR-ICRAF sur les biocarburants comprend la production de bois de chauffe et de charbon de bois en Afrique, ainsi que l’utilisation d’espèces bioénergétiques pour restaurer les paysages dégradés (y compris les tourbières) en Asie du Sud-Est. Nous travaillons également à l’introduction de cultures bioénergétiques à courte rotation dans les Balkans occidentaux, associées à des zones arborées permanentes protégeant l’environnement et à des frontières agroforestières productives, afin d’aider les pays de la région à créer des emplois, à assurer une transition juste et propre par rapport au charbon, à réduire la pollution atmosphérique et à améliorer la santé humaine. Nous considérons la bioénergie comme faisant partie d’une approche globale qui prend en compte la pauvreté énergétique, la santé, le changement climatique et la sécurité alimentaire et nutritionnelle par le biais de divers systèmes de production impliquant des paysages forestiers. Nous étudions également les dynamiques et les résultats sociaux et de genre le long des chaînes de valeur du bois de chauffe, de la production à la consommation.
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Dietmar Stoian
Bioénergie : Quelques chiffres
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