En Afrique, les zones de conservation sont implantées de plus en plus le long des frontières nationales où les activités humaines semblent moins dynamiques. En réalité, les zones frontalières sont souvent le lieu d'échanges économiques très actifs. Le présent article examine les possibilités offertes, du point de vue de la conservation, par le commerce transfrontalier ainsi que les défis qu'il pose dans la région du fleuve Sangha, qui chevauche les frontières du Cameroun, de la République centrafricaine et de la République du Congo. Il défend l'idée que les projets de conservation et les administrations forestières peuvent et doivent contribuer à la libéralisation du commerce en vue de débloquer le potentiel économique des zones forestières éloignées et pauvres. Si elles sont accompagnées d'une stricte application de la loi dans les cas de pratiques illégales et nuisibles, les politiques de libéralisation peuvent contribuer à intégrer des objectifs de conservation et de développement.
Año de publicación
2007
Autores
de Koning, R.G.; Tieguhong, J.C.; Amougou, V.
Idioma
English
Palabras clave
natural resources, trade, transboundary disputes, logging, conservation, economic development, institutions
Geográfico
Cameroon, Democratic Republic of the Congo