CIFOR-ICRAF berfokus pada tantangan-tantangan dan peluang lokal dalam memberikan solusi global untuk hutan, bentang alam, masyarakat, dan Bumi kita

Kami menyediakan bukti-bukti serta solusi untuk mentransformasikan bagaimana lahan dimanfaatkan dan makanan diproduksi: melindungi dan memperbaiki ekosistem, merespons iklim global, malnutrisi, keanekaragaman hayati dan krisis disertifikasi. Ringkasnya, kami berupaya untuk mendukung kehidupan yang lebih baik.

CIFOR-ICRAF menerbitkan lebih dari 750 publikasi setiap tahunnya mengenai agroforestri, hutan dan perubahan iklim, restorasi bentang alam, pemenuhan hak-hak, kebijakan hutan dan masih banyak lagi – juga tersedia dalam berbagai bahasa..

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Kami menyediakan bukti-bukti serta solusi untuk mentransformasikan bagaimana lahan dimanfaatkan dan makanan diproduksi: melindungi dan memperbaiki ekosistem, merespons iklim global, malnutrisi, keanekaragaman hayati dan krisis disertifikasi. Ringkasnya, kami berupaya untuk mendukung kehidupan yang lebih baik.

CIFOR–ICRAF publishes over 750 publications every year on agroforestry, forests and climate change, landscape restoration, rights, forest policy and much more – in multiple languages.

CIFOR–ICRAF addresses local challenges and opportunities while providing solutions to global problems for forests, landscapes, people and the planet.

We deliver actionable evidence and solutions to transform how land is used and how food is produced: conserving and restoring ecosystems, responding to the global climate, malnutrition, biodiversity and desertification crises. In short, improving people’s lives.

L'utilisation de la haie vive améliorée dans le cercle de Ségou, au Mali: facteurs d'adoption

Ekspor kutipan

Depuis quelques années, au Mali, on assiste à une augmentation de la production maraîchère et de la culture de manioc au cours de la saison sèche. Traditionnell ement, ces cu ltures sont protégées des animaux d’élevage, qui divaguent libr ement à cette ép oque de l’année, par des clôtures faites de branches d’arbres épineux ou de résidus de culture, les haies mortes. Pour diminuer la pression que ce prélèvement entraîne sur le parc arboré, certains font la promotion auprès des paysans d’une technique agroforestière offrant une protection plus durable, la haie vive améliorée, une clôture d’arbres vivants, généralement épineux, plantés à très faible espacement. Diverses contraintes limitent toutefois l’adoption de cette technique par les paysans. Une étude a donc été réalisée dans le Cercle de Ségou, au Mali, afin de déterminer les facteurs liés à cette adoption. Les résultats indiquent que l’utilisation de la technique serait étroitement liée à la participation des paysans à des séances d’information et de formation. Les unités de production agricole (UPA) utilisant une haie vive améliorée possèdent généralement plus de main-d’œuvre, plus de matériel agricole et un cheptel animal plus important que les UPA non utilisatrices. Le fait que les UPA utilisatrices de la haie vive améliorée fassent partie des UPA les mieux nanties des villages à l’étude soulève des interrogations quant à son access ibilité aux paysans les plus démunis. Au-delà de sa contribution à la protection des parcelles cultivées, la technique joue par ailleurs un rôle primordial dans l’appropriation du terroir. Son implantation en bordure de parcelle est souvent perçue comme un signe de conflit entre les paysans qui exploitent des champs voisins. La haie vive améliorée semble donc s’inscrire dans un mouvement de parcellisation du territoire cultivé, ce qui pourrait expliquer, du moins en partie, pourquoi les autorités villageoises ne la voient pas toujours d’un bon œil.

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